Pour avoir fréquenté deux pervers narcissiques notoires, et malheureusement de très nombreuses années (en ne les ayant subit qu’indirectement heureusement), je voudrais commenter la description qui en est faite plus haut.
« Entretient une communication floue. » Pas nécessairement, au contraire ils peuvent peuvent inonder les autres de discours, souvent péremptoires et à la rhétorique douteuse, mais avec persuasion. S’appuyant généralement sur une culture variée et une intelligence agile.
« Change fréquemment d’opinion ». Oui mais ils savent le dissimuler et/ou le justifier
« Raconte des mensonges. » pas forcément directement. Mais ils procèdent par une forme de duperie générale, de manipulation et de détournement des réalités objectives
« Est continuellement en quête de reconnaissance ou de succès. ». Oui, reconnaissance publique, mais pas forcément. La reconnaissance d’une cour autour de lui, ou d’un cercle rapproché peut largement suffire. Et les autres sont autant de cons et d’ignorants.

Pour le reste je suis d’accord.

Je rajouterai d’autres signes distinctif
mégalo, voir misanthropes de façon plus ou moins dissimulée
grande aptitude à la séduction, charismatiques
rancuniers, vengeurs
violence morale et psychologique à l’égard des personnes les plus sous emprises, sadisme psychotique. les personnes les plus proches sont dé-sociabilisés, isolées, se rabougrissent moralement, et même physiquement
ils constituent un cercle autour d’eux, au centre duquel il se placent. Il est difficile de s’en extraire, d’autant que ça suppose une prise de conscience d’une part, et d’autre part d’admettre avoir été manipulé des années durant. Le déni reste plus facile. On est soit inscrit dans le cercle, soit à l’extérieur. Il n’y a pas de moyen terme. C’est une dichotomie totale. Ami ou ennemi. Au sujet d’un individu mégalo charismatique, C’est un critère de diagnostique infaillible selon moi.

Comme raconte le fils médecin de l’un d’entre eux...
Le père, il est pas compliqué en fait : il te drague, te passe de la brosse à reluire, te nourrit et t’abreuve, de blagues, de subsides, de rêve, d’exotisme... et il te tend une chaise. Quand tu t’assois, tu sent comme une petite piqûre dans le cul. Si tu accuses la chaise, et que tu ne le soupçonne pas d’avoir placé une punaise, t’es cuit.