Guide du BDSM POSITIF ADS
Domination, sexe et jouissances en donjon

BDSM Consensuel, Sain, Sur - Conseils pour soumises - Guide de l’ADS et du BDSM POSITIF - Bondage, Domination, Discipline, Soumission, Sexe, Sadisme, Subspace, Maîtrise, Masochisme, BDSM POSITIF.

Attention
Ce site contient des textes et du contenu pour adulte. Il est interdit moins de 18 ans ! Il est réservé à un public majeur et averti.

Les mots de sécurité
les codes de sécurité
Article mis en ligne le 23 août 2018
dernière modification le 3 août 2021

par Mestre Ulysse
Noter cet article :
0 vote

Les mots de sécurités encore appelés « codes de sécurité » sont une règle de base du BDSM  

Pour certains, il s’agit de deux mots accolés, dire le premier indique que l’on atteint les limites et prononcer le second fait arrêter la séance.

Certains Dominants ne tiennent pas compte des mots de sécurité, ils prétextent que la soumise doit dépasser ses limites ! Dans ce cas, je vous conseille d’arrêter aussitôt la relation, vous êtes en danger.

Le Dominant doit respecter strictement les mots (ou code) de sécurité.

 Le jeux BDSM

Lors du jeu Bdsm, souvent la soumise simule, gémit, essaie d’apitoyer le maitre, demande grâce, se refuse, dit non… tout cela fait partie du jeu Bdsm et le Maître s’empresse de faire le contraire de ce que la soumise demande pour mieux la contraindre… Cela est excitant et contribue au plaisir du Bdsm. Par contre, il arrive que la soumise ne joue plus et veuille réellement un ralentissement ou un arrêt de l’action. Dans ce cas pour différencier des suppliques par jeux, on utilise les mots de sécurités.

 Mots de sécurité, codes de sécurité

Le Maître utilise une gamme de mots qui lui permettent de connaître l’état émotionnel et les tolérances de la soumise.

Au cours de l’action, quand il joue avec les limites, qu’il les cherche, il questionne la soumise en lui disant “mot”.

Elle utilise un des mots convenus à l’avance par exemple :

Violet :
Plus fort, la soumise veut une action plus intense, elle provoque le Maître pour qu’il aille plus loin.

Vert :
Tout va bien, la soumise se sent bien. Certaines soumises qui veulent pousser leurs limites, plaire à tout prix, se dépasser, utilisent le vert même quand elles arrivent à leur extrême limite. Dans ce cas, le Maître doit le sentir et ralentir l’action.

Orange :
Je suis limite.
L’Orange indique que la soumise est sortie de sa zone de confort et qu’elle approche de ses limites. De ce fait, l’orange est un état idéal entre peur, désir, plaisir, émotions forte, intensité du ressenti qui crée le bonheur unique, les plaisirs divins générés par le BDSM. C’est en surfant sur l’orange que l’on arrive à déclencher des voyages dans le Subspace  .

Rouge :
Arrêt (le Maître arrête l’action et questionne la soumise pour savoir s’il peut continuer)

NOIR = arrêt immédiat de la séance sans justification immédiate et sans reprise.
Un Mot de protection de la soumise en cas de mauvaise rencontre :-> par exemple, de malaise… Dans ce cas le Maître doit cesser la séance sans poser de question.

Le mot de sécurité NOIR devrait être adopté par tous les Maitres dignes de ce nom. Si le BDSM est consensuel, il faut en effet un mot de sécurité qui arrête la séance par la seule volonté de la soumise. Hors ce mot n’existe pas. Lorsque c’est rouge, le Dominant arrête l’action ou la ralentit mais n’arrête pas la séance.

 En cas d’utilisation d’un bâillon

La soumise dans ce cas ne peut plus communiquer.
On utilise donc une communication par geste, avec les doigts, ou on lui donne un objet qu’elle doit laisser tomber. Dans ce cas, on arrête, on défait le bâillon et on questionne la soumise.

 Esclave ou qui refuse d’utiliser les mots de sécurité

Par défi personnel, pour plaire, certaines esclaves ou soumises refusent d’utiliser les mots de sécurité. Parfois elle n’en informe pas le Maître, car son éthique l’oblige à refuser cette attitude dangereuse. Le Maître doit donc en tout temps analyser le comportement de sa partenaire, soumise ou esclave. Il est facile de voir dans quel stade est la soumise, en BDSM on ne peut pas tricher et arrêter ou ralentir s’il a un doute.

On ne doit jamais, pour une punition   par exemple, supprimer les mots de sécurité. Si le dominant le fait, la soumise devrait arrêter la séance et la relation, c’est la porte ouverte à d’autres abus.