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Cérémonie d’acceptation d’une esclave
Article mis en ligne le 7 octobre 2025

par Mestre Ulysse
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  Préparation de l’espace

 La pièce est froide, nue, sans confort, marquant l’absence de repères.
 Une seule lumière, faible, centrée, éclaire le sol devant le Maître. Tout le reste est dans l’ombre.
 Des instruments de discipline (cordes, verge, collier métallique, chandelle, bâton) sont déposés au sol, parfaitement ordonnés, rappelant qu’ils incarnent la loi du Maître.

  Entrée et position initiale

 L’esclave entre nue, crâne rasé, tête baissée, sans droit au regard. Elle avance à genoux, jusqu’à sentir la présence du Maître.
 Arrivée devant Lui, elle adopte la posture d’offrande totale : front contre le sol, bras allongés vers l’avant, paumes ouvertes. Elle reste immobile, muette, jusqu’à ce que Son silence l’autorise à commencer.

  Endurance et immobilité

 L’esclave doit rester immobile le plus longtemps possible, en silence, dans une position inconfortable (agenouillée, dos droit, bras derrière la tête, ou front au sol). Cette attente sans limites est son premier acte d’obéissance.
 Chaque tremblement de son corps devient un témoignage de sa reddition et doit être accueilli comme une offrande.

  Le serment prolongé

Discours du Maître :

Esclave… écoute et grave mes paroles en toi. Dès que je parle, ton esprit se vide pour n’être plus qu’un réceptacle de ma voix. Ton corps, nu et offert, n’est plus qu’un prolongement de ma volonté. Ton crâne rasé marque ton appartenance et ton abandon. Tu n’es rien seule. Tu existes à travers moi, par moi, pour moi, et uniquement pour moi.

Je grave la discipline en toi, car elle est le marteau qui façonne ton être. Chaque respiration, chaque mouvement, chaque regard n’a de valeur que parce qu’il m’appartient. Tu ne prends soin de ton corps que pour mieux me servir, pour mieux endurer, pour mieux t’offrir. Ta chair, ta force, ta santé — tout cela est ma propriété. Je les cultive pour te maintenir docile et malléable, toujours à ma merci.

Dans l’espace que je règle et contrôle, cette vérité écrase tout le reste. Quand mes mains ou mes instruments s’abattent sur ta peau nue, quand mes ordres traversent ton esprit, tout s’éteint en toi. Tes pensées se dissolvent. Tes désirs disparaissent. Il ne reste que ma puissance qui t’enveloppe et t’absorbe. Chaque marque sur ton corps est un sceau de mon emprise. Chaque douleur est une offrande gravée par mon autorité. Tu es tendue, brisée, portée et reconstruite à travers mon contrôle.

Je t’emmène plus loin que la douleur, plus loin que le plaisir. Là où il n’existe plus que moi. Ton monde se réduit à ma voix, à mes mains, à mes exigences. Dans cet état, tu te consumes. Et dans cette consumation, tu te découvres enfin. Car ta vérité est simple et nue : ton existence n’a de sens qu’offerte à ton Maître, à vie, sans retour.

Esclave, retiens ceci : plus tu te fonds dans ma volonté, plus tu renonces à tout, plus tu m’appartiens totalement. Tu es façonnée pour me servir. Tu es entretenue pour être utilisée. Tu es nue pour que rien ne fasse obstacle à ma possession. Et dans cette soumission absolue, tu trouves la seule liberté possible : être à moi, pour toujours, irrévocablement, entièrement.

Le Maître la remet en position d’offrande totale, lui fouette les fesses, stimule sont clito et introduit un plug dans son anus.

L’esclave remercie et reprend sa position à genou.
Elle commence son serment.

Serment de l’esclave

« Moi, esclave, je me tiens nue, le corps dépouillé, le crâne rasé, marquée à jamais par la volonté de mon Maître.
Je renonce à tout ce qui fut mien, car rien ne m’appartient, pas même mon souffle.
Mon corps est à Lui, ma douleur est Son offrande, mes larmes sont Son ornement.

Je me vide de mes pensées, car ma seule pensée doit être Lui.
Je me défais de mes désirs, car mes seuls désirs sont les Siens.
Je me livre sans retenue, car je n’existe que pour être possédée.

Je déclare que je vis sous Sa discipline, je respire sous Son regard, je m’incline sous Sa main.
Chaque marque qu’Il pose sur ma peau est un sceau d’éternité.
Chaque ordre qu’Il grave en moi devient ma loi absolue.

Je me consume dans Son pouvoir, et dans cette consumation je trouve ma vérité.
Je suis née pour être soumise, élevée pour servir, façonnée pour obéir.
Je ne suis rien sans Lui, et par Lui je suis tout.

À genoux, je jure fidélité éternelle.
À genoux, je jure de Lui appartenir corps et âme.
À genoux, je proclame : je suis Sienne, entièrement, irrévocablement, à jamais. »

 L’esclave récite lentement son serment, chaque phrase marquée par un geste :
- « Moi, esclave » → elle se frappe la poitrine d’une main ouverte.
- « Je me vide » → elle tend les bras en avant et les laisse retomber lourdement au sol.
- « À genoux » → elle s’incline profondément, front au sol, immobile plusieurs secondes.

 Entre certaines phrases, le Maître peut l’interrompre par une douleur (coup de martinet ou badine) pour inscrire Ses marques dans sa chair au rythme de Ses mots.

 Intégration de la douleur

 Chaque passage clé du serment peut-être « scellé par une douleur » : tordre un téton ou autre douleur corporelle.
 La douleur ainsi associée au mot devient un rappel physique de l’engagement.
 L’esclave doit remercier à voix basse après chaque douleur infligée.

 Acte final et sceau

 Une fois le serment achevé, le Maître dépose un collier métallique ou serre une corde autour de la gorge de l’esclave. Ce signe concret devient Son sceau.
 L’esclave, désormais marquée, doit redire une dernière fois : « Je suis vôtre, entièrement, irrévocablement, à jamais. »
 Le Maître prononce un mot bref qui conclut : « Mienne. »

Clôture par l’abandon}

 L’esclave reste agenouillée, nue et immobile dans la douleur et la soumission, durablement, jusqu’à ce que le Maître décide du moment où elle a droit au moindre repos.
 Ainsi, le rituel s’imprime dans sa mémoire comme une vérité incontestable : sa vie entière Lui appartient.

Le couple Maître soumise commence son épopée.



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